l'adieu (one shoot)

voici un autre one shoot




L'adieu de Garou

Adieu
Aux arbres mouillés de septembre
À leur soleil de souvenir
À ces mots doux, à ces mots tendres
Que je t'ai entendu me dire
À la faveur d'un chemin creux
Ou d'une bougie allumée
Adieu à ce qui fut nous deux
À la passion du verbe aimer
L'adieu
Est une infinie diligence
Où les chevaux ont dû souffrir
Où les reflets de ton absence
Ont marqué l'ombre du plaisir
L'adieu est une lettre de toi
Que je garderai sur mon cœur
Une illusion de toi et moi
Une impression de vivre ailleurs
L'adieu
N'est que vérité devant Dieu
Tout le reste est lettre à écrire
À ceux qui se sont dit adieu
Quand il fallait se retenir
Tu ne peux plus baisser les yeux
Devant le rouge des cheminées
Nous avons connu d'autres feux
Qui nous ont si bien consumés
L'adieu
C'est nos deux corps qui se séparent
Sur la rivière du temps qui passe
Je ne sais pas pour qui tu pars
Et tu ne sais pas qui m'embrasse
Nous n'aurons plus de jalousies
Ni de paroles qui font souffrir
Aussi fort qu'on s'était choisi
Est fort le moment de partir
Oh l'adieu !
L'adieu
C'est le sanglot long des horloges
Et les trompettes de Waterloo
Dire à tous ceux qui s'interrogent
Que l'amour est tombé à l'eau
D'un bateau ivre de tristesse
Qui nous a rongé toi et moi
Les passagers sont en détresse
Et j'en connais deux qui se noient
Adieu
Aux arbres mouillés de septembre
À leur soleil de souvenir
À ces mots doux, à ces mots tendres
Que je t'ai entendu me dire
À la faveur d'un chemin creux
Ou d'une bougie allumée
Adieu à ce qui fut nous deux
À la passion du verbe aimer
L'adieu
C'est le loup blanc dans sa montagne
Et les chasseurs dans la vallée
Le soleil qui nous accompagne
Est une lune bête à pleurer
L'adieu ressemble à ces marées
Qui viendront tout ensevelir
Les marins avec les mariées
Le passé avec l'avenir
Oh l'adieu !
Oh l'adieu !





Brooke s’avança vers la fenêtre, les quelques rayons de soleil donnaient à la chambre des reflets multicolores. Elle saisit un des pans de rideaux qu’elle tira sur le côté puis ouvrit la fenêtre en grand.
Elle inspira longuement, elle se sentait parfaitement bien ce matin.
La soirée avec Lucas avait été sensationnelle, il avait été doux, prévenant, attentif, attentionné. Le dîner romantique au restaurant avait été somptueux et gargantuesque. Brooke avait vécu cette soirée comme un vrai conte de fées, Lucas avait pensé à tout dans les moindres détails. A tout , ou presque. Excepté sa voiture qui avait fait des siennes cette soirée avait été idyllique. Ce petit incident mécanique avait fait éclater de rire Brooke qui aussitôt avait pensé que Lucas lui faisait le coup de la panne, mais le jeune basketteur lui était resté plutôt bougon le reste de la soirée, il fulminait contre sa voiture.

Une fois rentrés, ils avaient terminés leur soirée au coin du feu blottis l’un contre l’autre. Ils étaient amoureux plus que jamais, et pourtant…..

Perdue dans ses pensées, Brooke ne l’avait pas entendu s’approcher. les poings enfoncés dans les poches de son jeans Lucas avait l’air soucieux et passablement énervé, visiblement le coup de fil qu’il avait passé l’avait énormément contrarié.
Il fit quelques pas dans sa direction.

- Lucas : Il faut qu’on parle….. qu’on parle d’hier soir….

Lucas s’avança un peu plus et retira les mains de ses poches et joua nerveusement à entrelacer ses doigts.
Il savait qu’il devait le faire, qu’il devait dire ce qu’il ressentait mais que cela serait dur et compliqué.
Tant de belles choses les unissaient, tant de souvenirs partagés, tant de moments plus qu’agréables, du premier baiser aux moments intimes plus soutenus.

Ne voyant vraiment pas ou Lucas voulait en venir, Brooke fronça les sourcils, puis repensa à la soirée de la veille et un sourire se dessina sur ses lèvres.
Lucas se racla la gorge et poursuivit, il se lança dans un long monologue, il savait que si il attendait une réponse ou qu’il s’arrêtait il perdrait le fil de ses pensées.

Lucas : … Voilà…. Toi et moi ça peut plus continuer…. On a passé de supers moments ensemble mais il y a des choses qu’on ne peut plus réparer. On a eu trop de conflits et de coups de gueule ces derniers temps, ce n’est plus possible entre nous. De plus aujourd’hui, je n’ai plus autant d’atomes crochus avec toi. J’aime toujours ton style, ta silhouette, ta ligne superbe… tu m’as apporté de grands frissons… j’ai vécu des moments fantastiques avec toi…mes premiers émois je te les dois….. J’ai commis des erreurs avec toi, je le reconnais, j’en suis conscient…Je t’ai souvent été infidèle happé par le chant mélodieux d’autres sirènes….Aujourd’hui une autre occupe mes pensées et j’aimerai qu’elle partage ma vie. Elle est différente de toi, plus sophistiquée, moins guindée…JE ne renie pas nos formidables moments ensembles, ils resteront gravés dans ma mémoire et mon cœur…je ne t’aime plus comme avant…pourtant tu sais combien tu as compté dans ma vie, tu as toujours été la pour moi quand j’avais besoin de toi. TU as été la première et ne serait-ce que pour ça tu auras toujours ma reconnaissance et une place dans mon cœur.

Soudain Lucas s’arrêta, la pluie commençait à tomber et il vit des larmes couler alors il s’approcha et posa une main tendre et affectueuse sur la jupe grise et la caressa doucement. Ce contact le fit frissonner. De son autre main avec son index il écrasa les gouttes qui continuaient à rouler. Il s’en voulait mais il se devait aussi de poursuivre

Lucas : Tu vois ma belle…le coup de fil que je viens de passer me l’a confirmé….toi et moi c’est fini….le garagiste me l’a dit …hier soir c’était la panne de trop…..


Adossée à la fenêtre Brooke écoutait religieusement les paroles de Lucas, un voile de tristesse passa même dans son regard. Puis elle se redressa et haussa les épaules

Brooke :Ahhhh les hommes et leur voiture ! ! ! ! c’est pire que s’ils avaient une maîtresse ! ! ! ! !

Puis elle se posta à nouveau à la fenêtre et cria à Lucas

Brooke :Hey joli cœur ça y est tu lui as fait tes adieux ? ? ? sois pas triste en attendant tu pourras conduire la mienne
Lucas : AH mais j’y compte bien sinon comment veux tu que je t’emmène en week end princesse ? ? ?

Brooke dévala l’étage et rejoignit Lucas dans l’allée, la pluie venait de cesser, elle se précipita dans ses bras et plaqua ses lèvres contre les siennes. Ils échangèrent un long et passionné baiser, puis Brooke glissa dans la main de Lucas son trousseau de clefs

Brooke : Allez on y va ! la mer et le soleil nous attendent (elle jeta un regard sur la voiture de Lucas) tu te rends compte c’est à l’intérieur que je me suis mise en sous vêtements devant toi….
Lucas : Ohhhh oui le fameux soutien gorges léopard….que de souvenirs…
Brooke :hummm

Brooke secoua la tête pour chasser cette image bien plus fut plaisante, elle devait reconnaître qu’elle n’avait pas manqué de culot ce jour la.

Lucas : On y va mon amour ?
Brooke : on y a ! Adieu voiture (dit elle en éclatant de rire)

Brooke passa devant Lucas et prit la direction du garage ou se trouvait sa voiture. Lucas la héla

Lucas : Hey Brooke !

La pompom girl se retourna

Brooke : Oui ?
Lucas : Je t’aime.


et oui les mecs et leur voiture

j'adore!!!! mais adorer ça serait trop faible ..pour décrire.

oh ravie que tu l'ais reposté celle là

elle me fait toujours autant rire, je suis trop contente de pouvoir la relire
ah ce que j'aime ton sadisme menottlandien ( PV joke )

Mdr trop fort j'ai eu peur par un moment quand même !

trés marrante.. je l'aime bien...il y a vraiment du talent

Excellente!! Très flippante, il faut le dire... Parce que jusqu'au bout on y croit dur comme fer à ton histoire! Mais la fin est géniale, bravo!

merci a vous

tro fort et tellement vré

ct tro marran ^^

bravo a toi